On a tous un instinct de killer à l'intérieur de nous.

    Quand je t'ai eu, tu étais tout mignon, tout en longueur. Protégé par des aiguilles blanches qui ressortaient sur ton corps vert, tu m'as plus tout de suite.

   Je t'ai accueillie dans ma chambre, sur ma table basse, tu y étais très bien. Tu grandissais à vue d'oeil. Tu as commencé à prendre en largeur, à tel point que ton petit pôt commencé à être trop petit pour toi.

   Sans cesse tu te retrouvais en déséquilibre à la moindre vibration de la table. Devoir faire le ménage à chaque fois que tu tombais, cela commençait à m'énerver quelque peu ! Ton pôt de terre se vider de plus en plus et tes aiguilles semblaient prendre une couleur rouille.

   Plus rien ne m'attirait chez toi ...

   Un jour, tu es tombé une fois de plus, mais malheuresement pour toi, je devais réviser. Alors tu es resté étendu par terre ... pendant une semaine, privé de ton pôt et de ta terre. Quand je me suis enfin décidée à te ramasser, tu m'as tout d'abord piqué avec tes aiguilles qui tenaient à peine à présent - "aie" . Je te saisie avec un tee-shirt qui trainait à côté. Une énorme envie de t'étrangler me pris soudain mais je me raisonnais à te remettre dans ton pôt.

   Mais là patatra !!! Le manque de terre ainsi que ton gros corps furent le début de ta perte. Eh oui sous le poid tu tombas, commençant à te fissurer à ta base.

  Cela me mis en joie, j'allais peut-être enfin être débarrassé de toi ! -"youhouhou" Je trouvais ça plutôt marant de te voir souffrir, alors tu comprends bien que j'ai voulu abréger tes souffrances ... du coup je t'ai complétement killé. Eh oui je t'ai décapité ! - "ah ah ah".

   Je voulais juste te dire pour finir que ... tu m'as bien fais chier et je ne te regretterais pas ! -"gnark gnark !!!"